6 janvier 2007
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Le Phare
des Baleines
Rappelez-vous, qu'entre 1793 et 1838, 125 naufrages furent dénombrés sur les rochers des Baleines, avec à la clé, quelque 470 noyés.
Après tant de catastrophes et, pour donner suite aux nombreuses plaintes des navigateurs, c'est sous la Monarchie constitutionnelle que les pouvoirs publics entreprirent en 1830, sous le règne de Louis Philippe, une étude, pour l'implantation d'un grand phare, à la pointe des baleines.
Plusieurs projets furent proposés et confrontés, en terme de coût et de fesabilité. Ce fut celui de Monsieur Léonce Reynaud, ingénieur général des Ponts et chaussées, qui fut retenu. Il avait prévu d'ériger un grand phare, légèrement en retrait de la tour des baleines, ainsi qu'un petit, mais en mer, sur le banc du Nord, à 3 kilomètres de la côte, pour signaler l'entrée du pertuis Breton et les hauts fonds.
La tour octogonale du grand phare, est de style haussmanien, très en vogue à l'époque. Il faut gravir 257 marches, à partir du rez-de- chaussée, pour arriver en haut. Avec ses cinq marches extérieures, il atteint la hauteur totale de 59,39mètres.
Les matériaux de construction provenaient des carrières de Crazanne en Charente Maritime, pour les pierres calcaires et de Kersanton dans le Finistère, pour le granit bleu.
La construction du phare commençée en 1849, sous la II ème République, s'acheva au mois de décembre 1853, sous le second Empire et fut inauguré le 15 janvier 1854.
L'année de sa mise en service est gravée dans la mosaïque du seuil, d'où s'élèvent les 257 marches de son escalier hélicoïdal.
Je vous invite d'ailleurs à gravir ces marches , à votre rythme, et vous donne rendez-vous, tout en haut.
Pich
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5 janvier 2007
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des Baleines
Plusieurs baleines vinrent se perdre sur la côte rétaise, et la dernière vint mourir en 1922, sur la plage. Son squelette est d'ailleurs exposé au musée de la Mer, au pied du phare. D'autres baleines s'échouèrent aussi, dans l'Île d'Oléron voisine. L'année dernière, une baleine vint encore s'échouer, mais cette fois, à La Rochelle.
La Tour des Baleines, actuellement en cours de restauration
En 1669, Colbert décida de sa construction, pour défendre les côtes du perthuis.
Elle fut construite avec de la pierre extraite des carrières savinoises, dont la qualité première était sa très grande résistance dans l'eau.
Saint-Savinien est un chef-lieu de canton de la
Charente-Maritime, dans l'arrondissement de Saint-Jean-d'Angély.
Achevée en 1682, cette tour de 27 mètres de haut, érigée à la pointe des Baleines, remplissait deux fonctions.
La première étant, de faire partie du système de de défense de l'Île de Ré, ainsi que des côtes charentaises. Servir de repère à la navigation, amer le jour et phare la nuit, était sa seconde mission.
Il n'est peut-être pas inutile de rappeler qu'au tout début de sa mise en fonction, la lumière de son fanal était alimenté par la combustion de l'huile de poisson. Sa portée était faible, aussi, par temps de pluie ou de brouillard, sa lumière devenait invisible. Et malgré de nombreuses améliorations techniques, qui furent apportées ensuite, le feu de la tour des baleines ne put jamais répondre aux besoins des navigateurs .
Songez qu'entre 1793 et 1838, 125 naufrages furent dénombrés sur les rochers des Baleines, avec à la clé, quelque 470 noyés.
Néanmoins son activité perdura jusqu'en 1854.
La Tour des Baleines, qui est, après le Phare de Cordouan à l'embouchure de la Gironde, le deuxième phare le plus vieux de France, est toujours debout .
La Tour des Baleines vue d'en haut du Phare
Depuis 1904, elle est classée monument historique, avec son magasin.
Suite à tant de naufrages, on décida alors de la construction de deux ouvrages, pour signaler cette longue pointe rocheuse, très dangereuse. Le premier, le Phare des Baleines, serait érigé à quelques dizaines de mètres, en retrait de la tour .
Quant au second, le phare des Baleinaux, il serait construit en mer, sur le rocher du Perroquet à l'autre bout de la pointe, à environ 3 kilomètres de la côte.
Pich
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5 janvier 2007
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06:15
L'érosion des côtes
Certaines plages rétaises
sont en danger
110 kilomètres de côtes protégent l'Île de Ré des assauts incessants de l'océan atlantique. Bien sûr, on dénombre 54 kilomètres de digues. Les digues ne sont pas les seuls remparts, pour assurer sa "défense", contre la mer. Les falaises, les dunes et les plages, sont autant de boucliers, contre les vagues.
Mais l'érosion ronge des plages, des dunes, ainsi que des propriétés, qui sont menacées par la mer.
L'état de la plage et de la dune de Trousse-Chemise est préoccupant. Mais, elle n'est malheureusement pas la seule à subir les affres de l'océan. Les plages, "le Peux Ragot" à La Couarde et "la Salée" à Sainte-Marie, en portent aussi les stigmates.
La plage et son bois du même nom, chers à Aznavour,
c'est par là...
Je n'étais pas revenu sur cette plage, depuis la fin du mois de juin dernier. De retour sur place, j'ai eu à constater combien depuis, elle avait souffert des assauts répétés du vent et des vagues, lors des précédentes marées à fort coefficient. La dernière tempête du 8 décembre dernier, qui succéda à celle du 23 octobre (qui vit le Rokia Delmas s'échouer sur nos côtes), a laissé des traces. Cela fait plusieurs années que les agressions de l'océan atlantique, mettent à mal ses dunes et la plage.
Il n'y a pas si longtemps, que ces racines
étaient encore recouvertes par le sable de la dune
A chaque grande marée, les assauts conjugués du vent et des vagues de l'océan, détruisent un peu plus la dune.
Inexorablement, le système radiculaire
de certains arbres, est progressivement mis à nu
Après que les racines des arbres aient été mises à nu, les pins ainsi fragilisés, sous les coups de boutoir des rafales de vent, tombent sur la plage, lors des tempêtes.
sous les coups de boutoir des rafales de vent,
les pins tombent sur la plage
Quant ils ne sont pas déjà morts avant, d'inanition, n'ayant plus pu puiser leur nourriture dans le sol, depuis longtemps.
la forêt domaniale est menacée, mais aussi des propriétés
Une partie de la dune de Trousse-Chemise, celle qui la sépare de l'anse du Fourneau a déjà été engloutie. La mer, sur environ une trentaine de mètres, a envahi le bois, derrière la plage.
Comme ils le souhaitaient et l'avaient demandé depuis quelques années, les élus rétais pourront bientôt intervenir en urgence et assumer la gestion et l'entretien d'une partie des travaux de défense des côtes de l'île.
Cette année, la communanuté de communes a prévu un budget de 50 000 €, pour entretenir les 9 kilomètres de côtes dont elle a la responsabilité. Elle a également prévu l'embauche, à temps plein, d'un technicien qui sera chargé de la défense des côtes rétaises.
D'ici à 2009, le département dépensera par an, 1 million d'euros, pour les travaux de nouveaux tronçons d'enrochement et de réparation des digues. Et, petit à petit, la gestion et l'entretien en reviendront à la communauté de communes. Ce qui ne manquera pas d'occasionner des dépenses supplémentaires. Cela va de soi !
Pich
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4 janvier 2007
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06:24
Mouettes
et Tourne-pierres
des mouettes-rieuses
mais aussi, parmi elles des tourne-pierres,
Ces oiseaux des côtes d'europe occidentale, comme leur nom le sous-entend, se nourrissent des vers et des petits molusques cachés sous les pierres.
Là, ils picoraient les restes des miettes de pain qu'avaient bien voulu leur laisser, les mouettes. On ne va tout de même pas leur "jeter la pierre..."
Pich
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2 janvier 2007
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1 janvier 2007
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23:00
Premier Jour de l'année
sur l'Île de Ré
Entourés des siens, le mouton de la crèche vivante,
a fêté le nouvel an, dans sa bergerie.
Les mouettes quant à elles, s'étaient rassemblées sur les quais,
devant la "Mie de Pain" du village, pour fêter la nouvelle année!
Pich
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31 décembre 2006
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23:00
Mes chers amis,
Recevez mes meilleurs voeux pour 2007.
à vous et à votre famille
De bien belles décorations attirent encore,
le soir au Bois-Plage, le passant
ce qui ne semble pas troubler ce jeune faon
tandis que venu du grand nord, le Père Noël
est sur le chemin du retour
la cloche est prête, à sonner les 12 coups de minuit,
pour dire adieu à 2006 et bienvenue à 2007.
Bonne Année à vous tous
Jade et Pauline, mes petites filles, après cinq jours passés
à la maison, sont reparties ce matin, pour la région parisienne.
Mais, ainsi va la vie !
Pich
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25 décembre 2006
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08:05
Hier, vous étiez 18167 à avoir visité
mon blog et y avoir vu 63005 pages
Mes chers amis,
Je vous souhaite de passer un Joyeux Noël et d'agréables Fêtes de fin d'Année. A vous tous qui honorez mon blog de vos visites, sachez que vous faites un peu partie de la famille.
Pour quelques jours, je vais surtout m'occuper de Jade et de Pauline, mes petites filles.
BONNES FÊTES
à tous
Je pense que vous vous reconnaîtrez.
La famille Baillerg's
Jean-Christophe Bataille
Bob
Agathe Bonnet
Balaline
Barbara
Cappuccine
Carpetblanche
Chantal
Claude Chatron-Colliet
Francisco Crespo
Christel
Christian
Christine
Dana
D@net
Patrick Desbois
Dragoon
Fleur de Sel
Floral'Isa
Framboise
FrançoisePaul
Mado
Michel Gonnet
Harénatoche
Jean-Jacques
JiPe
Joël
Joëlle
Josie
Lasidonie
Laurence
Lilie
Alain Logiou
Lorénico
Lylytop
Lynette
Mamiekkéké et Cricri d'Amour
Marilor
Marithé
Martine de Brest
Martine Martin
Martine de Vitany
Michel
Nathalie
Gérard Mery
Nadine de Trans en provence
Nicole dite Cocole
Safir
Simone d'Uppsala
Sophie
Souvienstoi
Sylvie la douce
Tontonfoi
Zhealy
Z'ours
J'espère n'avoir oublié personne et vous dis à très bientôt.
A tous, gros bisoussssssssssssssssssss.
Pich
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22 décembre 2006
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13:00
Mes chers amis,
Je vous souhaite de passer d'agréables Fêtes de fin d'Année et un Joyeux Noël. A vous tous qui honorez mon blog de vos visites, sachez que vous faites un peu partie de ma famille.
Pour quelques jours, je vais m'occuper de Jade et de Pauline, mes petites filles.
Je pense que vous vous reconnaîtrez.
La famille Baillerg's
Jean-Christophe Bataille
Bob
Agathe Bonnet
Balaline
Barbara
Cappuccine
Carpetblanche
Chantal
Claude Chatron-Colliet
Francisco Crespo
Christel
Christian
Christine
Dana
D@net
Patrick Desbois
Dragoon
Fleur de Sel
Floral'Isa
Framboise
FrançoisePaul
Mado
Michel Gonnet
Harénatoche
Jean-Jacques
JiPe
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Alain Logiou
Lorénico
Lylytop
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Mamiekkéké et Cricri d'Amour
Marilor
Marithé
Martine de Brest
Martine Martin
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Michel
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Gérard Mery
Nadine de Trans en provence
Nicole dite Cocole
Safir
Simone d'Uppsala
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Souvienstoi
Sylvie la douce
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Zhealy
Z'ours
J'espère n'avoir oublié personne et vous dis à très bientôt.
A tous, gros bisoussssssssssssssssssss.
Pich
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19 décembre 2006
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23:00
Bonjour les Amis,
Un Grand merci à Francisco
qui a réalisé, ma nouvelle bannière
Retrouvez-le dans mes liens favoris, il le mérite.
Hier, vous étiez 17475 à avoir visité
mon blog et y avoir vu 61473 pages
Départ pour le Bagne
Le jour de l'embarquement, le maire de Saint Martin faisait "passer le tambour" enjoignant les habitants des maisons qui bordent les quais, l'interdiction de sortir pendant toute la durée des opérations d'embarquement.
Les portes et les volets du rez-de-chaussée devaient restés fermés.
Porte de Thoiras
Le jour du départ, vers quatre heures du matin, tout le monde était levé. Tous les détenus étaient habillés de neuf. Vêtus d'une vareuse et d'un pantalon de bure de couleur marron, les relégués étaient coiffés d'un chapeau noir, alors que les forçats portaient un bonnet noir à raies blanches, sur la tête. Il faut savoir que les relégués, souvent condamnés pour des délits mineurs étaient envoyés, après un temps de prison, au bagne à vie, parce qu'ils étaient multirécidivistes.
Tous portaient des galoches à semelle de bois aux pieds. Un sac de marin, une couverture roulée portée en bandoulière et une musette complétaient leur équipement. Pécules et bijoux soigneusement répertoriés et comptabilisés les suivaient, séparément, dans leur exil. Tous les autres objets personnels restaient à la citadelle mais les familles pouvaient les récupérer, dans un délai de un an et un jour.
Sortie de la Citadelle,
pour l'embarquement
Vers 6 heures, les tirailleurs et les gendarmes prenaient position le long du chemin qui part de la citadelle et descend vers le port à travers le petit bois de la Barbette. Les familles des détenus venues assister au départ des leurs, étaient refoulées loin en arrière, tandis que le cortège gagnait le port.
Embarquement des forçats au port de Saint Martin
Là, ils étaient embarqués sur des remorqueurs qui assuraient la liaison avec le continent et une demi-heure après leur départ du port de Saint Martin, après accostage, ils étaient transbordés sur le "La Martinière", le grand bateau-prison qui allait les conduire à Cayenne.
Le " La Martinière"
Ce vapeur construit en Angletterre en 1911 battit pavillon anglais, sous le nom de "Armanistan". Il fut vendu à une Compagnie allemande qui l'appela "Douala". Il fut choisi pour le transport des forçats, en raison de son faible tirant d'eau qui lui permettait de remonter ses 120 mètres de long et ses 16 mètres de large, sur le fleuve Maroni jusqu'au pénitencier de Saint Laurent.
La transformation de ce navire en bagne flottant fut effectuée par l'Arsenal de Lorient, et achevée en mai 1921. Il naviguera sur la route du bagne jusqu'en 1938.
L'équipage était composé de 54 hommes , officiers et marins. Le personnel de l'Administration d'une cinquantaine de personnes comprenait 2 médecins-capitaines, un chef de convoi, 2 infirmiers et environ cinquante surveillants. Le nombre des forçats et relégués étant de 653.
Le navire comportait huit cages, soit deux par faux-pont. En principe chaque cage était conçue pour recevoir 72 hommes, mais en les tassant un peu, on a pu en faire entrer jusqu'à 80. Une morgue était prévue pour accueillir les forçats et relégués qui ne supporteraient pas le voyage. Deux ou trois décés pendant un voyage n'étaient pas rares.
A raison d'un ou deux voyages par an, exception faite, lors de ses débuts où il en fit six consécutivement, pour "décongestionner" les Centrales de la Métropole et de l'Algérie ( les transports ayant été interrompus pendant plus de six ans), le "La Martinière" conduisit plus de sept mille condamnés au bagne, en Guyanne, à partir de mai 1932.
Le 28 novembre 1938, fut le jour du dernier départ, vers Saint-Laurent-du Maroni. Source:
Le pénitencier de Saint Martin
Musée Ernest Cognacq de Saint Martin
Reporter Breton
Voiliers et navires de Nantes
Pich
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